Nous recevons régulièrement des questions sur les factures d’acompte mensuelles des fournisseurs d’énergie pour le gaz et l’électricité. Nous avons créé ce dossier pour apporter plus de clarté. Le montant de l’acompte doit être suffisamment élevé pour couvrir votre consommation pendant toute l’année, mais il ne doit bien sûr pas être trop élevé.
Si vous avez un contrat avec un fournisseur d’énergie pour la fourniture de gaz naturel et/ou d’électricité, vous recevez une facture d’acompte chaque mois. Cela signifie que vous payez un montant fixe chaque mois comme avance sur votre facture annuelle finale.
Lorsque vous recevez votre relevé annuel, les acomptes que vous avez déjà payés en sont déduits. Le montant d’un acompte est une sorte d’estimation des coûts que vous aurez pour une année entière.
Avez-vous consommé plus que prévu et votre facture finale est donc plus élevée que l’acompte versé ? Vous devez alors effectuer un paiement supplémentaire. Avez-vous consommé moins que prévu ? Vous serez alors remboursé du montant que vous avez payé en trop.
Le montant de l’acompte n’est donc pas toujours le montant exact que vous devrez finalement payer. Après tout, personne ne peut prédire si vous consommerez plus ou moins que les années précédentes. Il peut arriver que l’hiver soit beaucoup plus rude que l’hiver précédent et que vous deviez chauffer davantage votre habitation. Ou bien vos enfants quittent la maison et vous utilisez soudain beaucoup moins d’électricité. Un acompte reste une estimation.
Pour éviter les surprises, il est donc important que le montant de votre acompte soit calculé le plus correctement possible et se rapproche le plus du montant de votre facture annuelle, basée sur votre consommation réelle.
Le fournisseur estime la somme que vous devez verser pour votre énergie. Il le calcule en demandant au gestionnaire de réseau l’historique de votre consommation sur les trois dernières années.
Le fournisseur tient également compte des hausses de prix annoncées, de la marge et de l’augmentation éventuelle des coûts de sa propre organisation, ou (comme indiqué précédemment) d’autres facteurs externes qui peuvent entraîner une augmentation ou une diminution de votre consommation.
Si, pour une raison ou une autre, le fournisseur n’a pas connaissance de votre consommation (par exemple, si vous déménagez dans un nouveau logement), il estime votre consommation en fonction de votre logement et de votre situation familiale. Bien sûr, cette méthode n’est pas une science exacte.
Lorsque vous achetez un logement existant, votre consommation peut être estimée sur la base de la consommation historique des années précédentes à ce point de raccordement.
Conseil : si vous emménagez dans un logement existant, vous devez remplir un document de transfert d’énergie. Faites-le toujours avec les anciens occupants pour éviter les discussions sur les relevés de compteur.
Si vous consultez notre module de comparaison, les coûts seront calculés sur la base de votre composition familiale, de votre logement, de votre consommation et de votre code postal.
Nous multiplions ensuite votre consommation par les tarifs de tous les fournisseurs : ce que l’on appelle les coûts d’énergie. Nous ajoutons également les coûts de distribution, les coûts de réseau, les taxes, les suppléments et la TVA.
Les réductions et les promotions auxquelles vous avez droit sont ensuite déduites de ce montant. De cette façon, nous arrivons à une estimation du montant total pour l’année à venir.
Nous calculons l’acompte moyen pour votre énergie, les réductions comprises. Pour ce faire, nous divisons le montant total par 12 (mois). Vous pouvez voir le calcul détaillé dans la calculatrice à côté du montant total estimé.
Calculez vous-même votre facture d’acompte >
Nous savons par expérience que l’acompte estimé que nous affichons ne correspond pas toujours à celui des fournisseurs d’énergie. Chaque fournisseur d’énergie a ses propres méthodes de calcul.
Par exemple, lorsqu’il détermine le montant de l’acompte, un fournisseur ne tient jamais compte des réductions éventuelles. Il s’agit souvent de remises qui dépendent de votre consommation, et un fournisseur ne peut les déterminer que lorsqu’il connait votre consommation réelle.
Notre conseil : concentrez-vous sur la facture d’acompte sans réduction. Ainsi, vous n’aurez pas la désagréable conclusion, lors du relevé annuel, de devoir payer un supplément.
Vous trouvez que l’acompte est trop élevé ou trop bas ? Vous pouvez alors le réduire ou l’augmenter à tout moment auprès de votre fournisseur d’énergie. Vous pouvez faire cela en contactant le service client du fournisseur ou via votre login sur son site web.
Mais vous pouvez aussi nous avertir : en tant que conseiller, nous pouvons le demander au fournisseur. Vous ne savez pas quel acompte vous convient le mieux ? N’hésitez pas à contacter nos experts en énergie au 011/37.38.00. Ils seront heureux de vous aider à répondre à toutes vos questions.
Vous voulez être sûr de toujours bénéficier du meilleur prix ? Alors, faites confiance à notre ContratRadar. Nous inspectons votre consommation auprès du gestionnaire de réseau et choisissons le fournisseur le plus avantageux sur cette base, chaque année.
Malgré le fait que le prix de l’énergie soit bas, les coûts complémentaires ont augmenté. Par exemple, la TVA est passée de 6 % à 21 %, les coûts de transport et de distribution ont été augmentés, etc. Cela signifie que le même contrat avec votre fournisseur actuel vous revient également plus cher, il est donc judicieux de comparer.
Oui, le fournisseur d’énergie est toujours autorisé à ajuster votre acompte. Toutefois, le fournisseur en question doit être en mesure de le justifier et de vous dire pourquoi il a augmenté ou réduit le montant.
L’une des raisons pour lesquelles les fournisseurs d’énergie n’incluent pas les remises dans la facture d’acompte est qu’ils préfèrent vous rendre un peu d’argent à la fin de votre période de facturation plutôt que de devoir vous demander de l’argent.
Les fournisseurs accordent aussi régulièrement des réductions sur la consommation qui ne peuvent être réglées qu’à la fin de votre contrat. En outre, ils calculent également une sorte de « risque » au cas où votre consommation augmenterait de façon spectaculaire, par exemple.